vendredi 18 mai 2012

Mon article de journal sur le recyclage


Les mesures mises en place
            Dans la société actuelle, le gouvernement joue un rôle important dans l’organisation du respect des lois et il a le devoir de sauver l’environnement du Québec. Pour ce faire, le ministre et ses conseillers ont mis en place un programme qui est une sorte d’organisme qui favorise le recyclage. Ce programme se nomme Recyc-Québec et il favorise la réduction à la source, le réemploi, le recyclage et la valorisation des matières résiduelles et influence les modes de production et de consommation.[1] Leur vision est de faire de notre province un modèle en gestion du développement durable surtout des matières résiduelles pour en faire une société sans déficit. Le mandat de cet organisme est d’aider la société à faire promouvoir, développer et favoriser la réduction, le réemploi, la récupération et le recyclage de contenants d'emballages, de matières ou de produits ainsi que leur valorisation dans une perspective de conservation des ressources naturelles. Donc, pour être en mesure de respecter son mandat, Recyc-Québec peut ajouter des normes un peu plus strictes et organiser afin de structurer la société à un monde sans gaspillage. Par exemple, elle a décidé d’administrer tout le système qui touche la consignation des canettes; elle réalise des travaux de recherche afin de mettre au point un système qui serait fixé dans la société pour diminuer les déchets domestiques; elle favorise la création et le développement des entreprises œuvrant dans le recyclage; elle fait la promotion, elle développe et elle maintient des marchés qui s’occupent des produits recyclables; elle encourage des projets éducatifs afin de conserver les ressources naturelles et elle administre tous les programmes du gouvernement qui touchent de loin ou de proche au recyclage.[2]

Quel est son utilité?
            Dans le cadre de la Politique québécoise de gestion des matières résiduelles 1998-2008, la société d’État RECYC-QUÉBEC a reçu du gouvernement du Québec le mandat de promouvoir, de développer et de favoriser la réduction, le réemploi, la récupération et le recyclage de contenants, d’emballages, de matières ou de produits, ainsi que leur valorisation dans une perspective de conservation des ressources.[3]
           
            Pour ce faire, RECYC-QUÉBEC a décidé de monter un projet afin de faire la promotion de la gestion responsable des matières résiduelles. Donc, le programme a été intitulé «ICI ON RECYCLE!». Ce programme vise à reconnaître les établissements «ICI» (Industries, Commerces, Institutions) qui participe à ce projet afin de diminuer leurs consommations de produits et les déchets qu’ils produisent par million à chaque année. Donc, les entreprises doivent accomplir différents objectifs qui ont été séparé en trois catégories et qui ne comportent pas les mêmes valeurs. Par la suite, quand une entreprise a accompli un niveau, elle doit être évaluée et avant de passer à un autre niveau, elle doit avoir accompli tous les critères d’évaluation du programme. Ce projet a comme but de favoriser une participation accrue au programme et d’inciter les établissements québécois à mettre en place un système de gestion de leurs matières résiduelles, RECYC-QUÉBEC propose dorénavant trois niveaux de participation.[4]

Pourquoi ce programme plus qu’un autre?
            Ce programme a mis sur pied un projet afin de mettre l’accent de l’importance de recycler surtout dans le milieu industriel. Donc, en faisant un tel projet, elle s’assure une reconnaissance publique par les entreprises, mais aussi par les citoyens. Il fait la démonstration de leurs réalisations et son engagement pour sauvegarder les ressources naturelles et de l’environnement de la société québécoise. Recyc-Québec veut démontrer aux gens de la société qu’il est présent pour les citoyens et il veut réaliser les demandes qui tiennent à cœur les bonnes causes qui sont reliées au recyclage. Donc, il va être reconnu comme étant un organisme avec beaucoup de leadership surtout dans le secteur qui considère que la gestion des matières est important pour la survie de l’environnement. Finalement, cet organisme ne veut pas avoir la gloire, mais il veut juste souligner la participation des entreprises dans le maintien de la société.   

 Mais encore?
            Afin que les entreprises n’arrêtent pas de préserver leurs améliorations en diminution de leurs matières résiduelles, Recyc-Québec a fait en sorte qu’il y ait plusieurs étapes au cheminement. Pour ce faire, les entreprises ne peuvent pas passer plusieurs niveaux en une seule année et par la suite, ce dire qu’ils peuvent arrêter de contribuer à la société, car ils ont fait une bonne action. Dans le programme «ICI, ON RECYCLE», il y a 3 niveaux qui doivent être accomplis afin de remplir le mandat du projet. C’est certain qu’après trois ans, le projet est accompli, mais Recyc-Québec a pensé à tout et il est dans le devoir des entreprises de maintenir toujours le même niveau jusqu’à temps d’en accomplir un autre. Pour ce faire, quand l’entreprise a atteint le niveau maximal, il se doit de conserver les changements apportés, ce qui devient l’étape la plus difficile à accomplir et réaliser.
            Par exemple, le niveau 1 qui est celui de l’engagement souhaite amener les établissements à prendre le virage vert dans une démarche leur permettant de mieux connaître la Politique québécoise de gestion des matières résiduelles 1998-2008, ce qui devient l’initiation des entreprises au recyclage. Le but est de faire prendre conscience aux entreprises des matières qu’elles  jettent, mais que ces matières pourraient être réutilisées ou bien recyclées par l’entreprise. À ce niveau, les établissements s’engagent à mettre en place des mesures de gestion des matières résiduelles et à divulguer au personnel et à la clientèle de leur établissement les serments qu’ils ont fait en s’inscrivant à ce programme.[5]
           
Est-ce que ce concept est utilisé pour la société?
            Le deuxième niveau est la mise en œuvre et le troisième niveau est la performance. Donc, le second niveau est pour favoriser les efforts mis en place depuis le début du projet et les entreprises doivent avoir réalisé plusieurs activités d’informations et de sensibilisation pour le recyclage. Pour le dernier niveau, Recyc-Québec félicite les entreprises d’avoir atteint un niveau élevé dans l’accomplissement de la réutilisation de leurs produits. Pour le restant du projet, les entreprises doivent maintenir les efforts fournis et ils ne doivent pas lâcher prise. Pour avoir plus d’information, il est possible de consulter le site de Recyc-Québec qui est le http://www.recyc-quebec.gouv.qc.ca/client/fr/programmes-services/prog-reconnaissance/ici.asp ou bien il y a des dépliants qui ont été mis dans plusieurs entreprises.
            Pour aider les entreprises à voir les bons côtés au recyclage, la SADC de Nicolet- Bécancour a mis sur pied un projet en collaboration avec plusieurs entreprises afin d’instaurer un poste permanent pour une personne qui connaît bien le sujet. Ce projet a été pensé, car les entreprises ont peur de s’investir dans des programmes de ce genre étant donné qu’ils n’ont pas toujours le temps d’accorder une grande importance à ces projets alors qu’ils ont d’autres conflits plus important à régler. Sauf que le développement durable et notre environnement est aussi important que du profit. Pour ce faire, la personne ressource est mise à la disposition de l’entreprise et elle fait toutes les démarches à sa place. Donc, les entreprises n’ont pas besoin de se casser la tête à s’inscrire et bien suivre les règlements. De cette façon, la SADC a démontré aux entreprises que ce n’est pas compliqué de recycler et cela leur permet d’économiser sur certains produits. Faire du recyclage, c’est rentable. De plus, il y a une quarantaine d'entreprises qui se sont joints à ce programme grâce à la collaboration de cet organisme. Donc, si toutes les villes pourraient aider les entreprises de cette façon, le gouvernement réussira un jour à atteindre leur but qui est d’être une société sans gaspillage.



[1] Gouvernement du Québec (2012). «Qui sommes-nous?», [En ligne], http://www.recyc-quebec.gouv.qc.ca/client/fr/qui-sommes-nous/mission.asp (page consulté le 3 mai 2012)
[2] Gouvernement du Québec (2012). «Qui sommes-nous?», [En ligne], http://www.recyc-quebec.gouv.qc.ca/client/fr/qui-sommes-nous/mission.asp (page consulté le 3 mai 2012)
[3] Gouvernement du Québec (2012). «Programme de reconnaissance ICI ON RECYCLE! Industries, commerces et institutions (ICI)», [En ligne], http://www.recyc-quebec.gouv.qc.ca/client/fr/programmes-services/prog-reconnaissance/ici.asp  (page consulté le 3 mai 2012).
[4] Gouvernement du Québec (2012). «Programme de reconnaissance ICI ON RECYCLE! Industries, commerces et institutions (ICI)», [En ligne], http://www.recyc-quebec.gouv.qc.ca/client/fr/programmes-services/prog-reconnaissance/ici.asp  (page consulté le 3 mai 2012).
[5] Gouvernement du Québec (2012). «Programme de reconnaissance ICI ON RECYCLE! Industries, commerces et institutions (ICI)», [En ligne], http://www.recyc-quebec.gouv.qc.ca/client/fr/programmes-services/prog-reconnaissance/ici.asp  (page consulté le 3 mai 2012).




jeudi 17 mai 2012

La controverse

            Une controverse est le fait de mettre, dans un même texte, les points de vue qu’ont  différents spécialistes à propos d’un sujet en particulier. En effet, ces points de vue démontrent les avantages et les inconvénients qui sont rattachés à un enjeu auquel la société doit faire face à tous les jours.

            Pour ce qui concerne le recyclage, il n’y a pas vraiment de controverse reliée à ce problème, car tout le monde a une pensée verte, mais elle est mal appliqué autant par le gouvernement que les citoyens. Donc, c’est plutôt l’éducation qui est donné à cet effet qui est problématique dans cet enjeu géographique. Depuis que le gouvernement a accentué ses pensées sur le recyclage en y mettant plusieurs programmes à cet effet, les citoyens ont commencé à recycler en pensant qu’ils commettaient une bonne action. Par contre, les gens n’ont pas pensé que chaque geste qu’ils commentent à l’intention du recyclage à des répercussions autant positives que négatives sur le fonctionnement de la société. Donc, l’éducation que les citoyens ont reçue afin de contribuer à la diminution des déchets possède  des avantages et des inconvénients qui la constituent. Aussi, l’efficacité du recyclage permet de diminuer les sites d’enfouissements, mais ce point est controversé car il y a toujours des matières qui retournent à cet endroit, même avec le recyclage.
            Tout d’abord, quand il est question de recyclage, il est possible d’affirmer que tous les gens de la société sont prêts à contribuer afin de sauver leur environnement. Tout le monde, surtout à la maison, fait des efforts afin de trier les déchets en les recyclant ou non. Donc, il est possible d’affirmer que la pensée écologique en faveur du recyclage est respectée par la majorité de la population. De plus, avec la participation du programme de Recyc-Québec, le gouvernement a fait de la rentabilité en mettant à jour les programmes de recyclage. C’est certain qu’en tant que citoyen de la communauté, il n’est pas possible pour eux de voir le changement économique que le recyclage rapporte, mais ses efforts font renflouer les revenus du gouvernement. Comme la journaliste Élizabeth Fleury du Soleil a mentionné dans son article du 7 février 2011, Recyc-Québec a été en mesure de gérer un revenu de plus de 40 millions et elle a permis  la création d’une centaine d'infrastructures de récupération, de tri et de mise en valeur des déchets en une seule année.[1] Aussi, ce n’est pas juste rentable pour le gouvernement de faire du recyclage, mais les entreprises peuvent en bénéficier eux aussi. En gérant ses matériaux et en les triant, il est possible pour plusieurs entreprises de faire du profit avec cette démarche, car certains de leurs matériaux sont réutilisables et ainsi, ils sauvent de l’argent en achetant moins de matériaux neufs. Afin d’encourager les entreprises à contribuer au recyclage, le gouvernement a mis des programmes juste pour eux afin de les sensibilisés à cette pensée.
            Dans le même ordre d’idées, en favorisant le recyclage, le gouvernement est dans l’obligation de faire construire de nouvelles infrastructures qui permettraient le triage de ces matières. De ce fait, plusieurs emplois verront le jour et ainsi, les citoyens verront les bienfaits de cette technique. À ce niveau, le triage est la partie la plus important dans le travail du recyclage, car c’est à cette étape que la matière va se faire transformer ou non en une autre substance. En transformant des matières naturelles comme le papier, la société fait en sorte de garder son environnement propre et de longue durée. Aussi de cette façon, transformer une matière recyclable permet de diminuer la pollution qui est produite généralement lors de l’incinération des objets non recyclables. De plus, en triant les matières recyclables et en les transformant, il est possible pour les centres de triage de faire du profit. Il est possible pour eux de doubler leurs profits dépendamment de l’angle selon lequel les gens vont regarder cet aspect. Le premier est le fait que les matières qui ne sont pas recyclables peuvent être achetées par de différentes compagnies ou même par d’autres pays. C’est pour cette raison que le triage est important, car il permet aussi de séparer les matières qui peuvent être réutilisées sans nécessairement être recyclées. Le terme approprié dans cette situation est la récupération qui est la réutilisation de certaines matières sans nécessairement les transformer. L’autre avantage pour les centres de triage, c’est qu’en transformant certaines matières, les entreprises vont être plus portées à acheter des matières recyclées, car ils pensent qu’en faisant cette bonne action, ils contribuent davantage au bien être de l’environnement.                     
            Par contre, depuis quelques années, la valeur des matières recyclables a diminué grandement étant donné que certains pays ont commencé eux aussi à faire leur propre recyclage. Par exemple, avant, le Canada exportait énormément de ces matières en Chine, car eux n’avaient pas les ressources nécessaires pour le faire. Maintenant, c’est le Canada qui achète ces matières recyclées à d’autres pays. Aussi, quand les matières ne sont pas acheter, deux conséquences en résultent, ce qui fait en sorte qu’il n’est pas favorable de continuer avec cette méthode. La première conséquence est le fait qu’entreposer des matières recyclables ou non soit dispendieux pour les centres de triage autant que pour le gouvernement. De ce fait la deuxième conséquence rentre en jeu et les deux conséquences se mêlent être elles, car les  matières, qui ne sont pas de bonne qualité lors du triage, s’acculent dans les entrepôts et après un certain moment, elles se retrouvent dans les dépotoirs. De ce fait, le système de recyclage est un cycle sans fin qui ramène le problème principal qui est le renflouement des sites d’enfouissement. De plus, étant donné que les infrastructures, qui sont mises en place pour le recyclage, ne sont pas adaptées à toutes les matières recyclables, les centres de triage sont obligés de se débarrasser de certaines matières et ils doivent les envoyées dans les sites d’enfouissement. Par exemple, le verre est la matière qui se vend le moins bien et elle contamine les autres matières comme le plastique et le papier. Donc résultat, les centres de triage sont obligés d’envoyer ces matériaux dans les sites d’enfouissement.[2] Aussi, le Québec ne possède pas les infrastructures nécessaires afin de recycler la styromousse. Donc cette matière, va se retrouver dans les sites d’enfouissement.
            De plus, un autre point, qui est important de mentionner dans les pratiques du recyclage, est le fait que les citoyens pensent bien faire en recyclant leurs déchets domestiques, sauf que leur technique ne fait qu’empirer la situation. Le reporteur Pierre Bergeron a amené dans un de ses articles le fait que les jeunes ont toujours les bacs de recyclage a moitié plein, donc les gens jettent énormément de matières, ce qui insinue le fait que les gens ne recyclent pas de la bonne façon. Les gens jettent des matières dans le bac de recyclage sans vraiment songer si cette matière est recyclable. Donc, le gouvernement n’a pas bien fait son rôle qui était de transmettre les informations nécessaires afin d’assurer le bien fait du recyclage. Aussi, les gens pourraient aller sur internet afin de regarder et se faire imprimer la liste des choses qui est recyclables ou non. Il faut noter que la liste qui est sur le site du gouvernement est extrêmement détaillée et il est normal que les gens ne veulent pas toute la lire. Donc, le gouvernement devrait construire une nouvelle liste qui réunirait toutes les informations nécessaires en faisant un résumé avec la liste déjà existante. Dans le même ordre d’idées, les citoyens devraient      faire le tri à la maison en séparant les matières recyclables par catégorie. En les séparant à la maison, les centres de triage perdraient moins de temps dans la séparation des matières et le travail se ferait plus rapidement. De cette façon, la productivité augmente et la rentabilisation aussi.
            Finalement, il est possible de constater les différents points de vue qui sont reliés au recyclage. Le gouvernement intervient en disant que le recyclage est bien important dans notre société afin de diminuer la pollution qui se retrouve dans notre environnement. Par contre, celui-ci ne met pas les infrastructures nécessaires dans la société afin de diminuer les matières recyclables et ces dernières se retrouvent dans les sites d’enfouissement, ce qui augmente considérablement le problème de départ. Les citoyens ont une bonne volonté, mais leurs efforts ne mènent pas à la diminution des déchets qui se retrouvent dans les sites d’enfouissement. De ce fait, la société n’est pas contre le fait de recycler, mais plutôt contre le fonctionnement qui est utilisé présentement. Donc, le gouvernement va-t-il décider un jour de contribuer à la résolution de cet enjeu en amenant les outils nécessaires à cet effet?  
Sources:
 FLEURY, Élisabeth (2011), «Le prix du recyclage», Le Soleil, 7 Février 2011, SP
 NORMANDIN, Pierre-André (2012), « Recyc-Québec veut mettre fin au fouillis dans le recyclage», La Presse, 7 Janvier 2012, SP
CÔTÉ, Charles (2012). «Le verre, du bac au dépotoir», La Presse, 12 avril 2012, SP
 BERGERON, Pierre (2012), « Le bac à moitié plein», Le Droit, 9 Janvier 2012, SP



[1] FLEURY, Élisabeth (2011), «Le prix du recyclage», Le Soleil, 7 Février 2011, SP

[2] CÔTÉ, Charles (2012). «Le verre, du bac au dépotoir», La Presse, 12 avril 2012, SP

mercredi 25 avril 2012

Entrevue avec un expert

           Pour l’entrevue, j’ai décidé de consulter un organisme qui agit pour son conté. Étant donné que je les avais déjà vus pour un de mes emplois d’été, j’ai tout de suite pensé à eux. Donc, j’ai pris l’initiative de les appeler et de prendre un rendez-vous avec eux durant la semaine de relâche. L’organisme en question est la Société d’aide au développement et collectivité de Nicolet-Bécancour. Leur mission est de faire valoir le développement durable dans leur région. J’ai discuté avec le directeur de la SADC et ce n’était pas possible pour lui de me rencontrer dans les dates que je lui suggérais. Donc, il a décidé de me transférer à la personne ressource dans l’organisme qui serait disponible dans mes disponibilités. Cette personne est Madame Carolyne Aubin qui est conseillère en développement durable et communication de l’entreprise. La date de notre rencontre a été le 2 mars à 10 heures de l’avant-midi au bureau de Madame Aubin à Bécancour. Le matériel utilisé est seulement le questionnaire d’entrevue, mais elle m’a transmis beaucoup d’information par papier et par internet. Donc, ce qui est important à comprendre avant la lecture de mon entrevue, c’est que cette institution a monté un projet pour que les entreprises fassent de la récupération. Donc, ils ont eu l’idée d’engager une personne ressource pour aider les entreprises à avoir une pensée verte.
     

Les questions de mon entrevue

1. En quelle année le projet a été fondé? Qui en a eu l’idée?
Réponse : Le projet a vu le jour en 2008, mais il y a eu une réflexion à ce sujet en 2006-2007. Dans une réunion d’équipe, nous avons eu quelques réflexions au sujet de comment nous pouvions faire honneur à notre slogan qui est : «Ensemble vert l’avenir» et pour réaliser notre mission qui est de faire valoriser le développement durable. Donc, c’est vraiment la SADC de Nicolet-Bécancour qui en a eu l’idée et qui l’a réalisé depuis déjà 3 ans.    

2. Quel est l’élément déclencheur qui vous a amené à penser à un tel projet?
Réponse : À une réunion qui se déroulait au Lac à l’épaule, un collègue de travail a mentionné que le gouvernement avait parti un programme qui valorise le recyclage et le programme de Recyc-Québec participe au projet. Donc, l’équipe s’est demandé en quoi ce projet pourrait influencer les entreprises à participer à un tel projet.  

3. Est-ce que la mise en fonction a été de longue durée?
Réponse : En fait, pas vraiment si nous regardons que l’idée est venue en 2006 et qu’en 2008, le projet a commencé. Nous avons eu de l’aide de bien des organismes et tout le monde a bien embarqué, car c’était possible pour nous d’agir afin d’améliorer notre environnement.

4. En quoi consiste le projet?
Réponse : En fait, le projet de la SADC est de faire entrer une personne ressource en contrat et cette personne aiderait les entreprises à faire partie du programme qui consiste a recyclé que le gouvernement à mis sur pied. Donc, cette ressource inscrirait et ferait toute les démarches pour les entreprises. Aussi, elle fait les démarches pour l’entreprise, propose les démarches trouvées aux participants et fait un suivi continu avec les entreprises. Il faut noter que notre projet est de donner aux entreprises un service gratuit pour réaliser l’intention. Donc, cette dernière n’aurait pas à se soucier de ce que le programme englobe, sauf de diminuer leur consommation et de faire plus de recyclage. Notre mission s’arrête à ce niveau, mais la description du programme du gouvernement consiste plus à  faire de la récupération et leur slogan est : «ICI, On recycle». Donc, le but  de ce projet est de faire participer les entreprises a recyclé et à toutes les fois que les entreprises réalisent un accomplissement, ils se méritent un certificat. Le programme comporte trois niveaux de réalisation, soit le premier qui est le niveau de l’engagement, le deuxième est la mise en œuvre et la troisième est la performance. Le niveau 1 agit plus à l’interne de l’entreprise et elle sert à sensibiliser ces travailleurs, à prendre le temps de connaître la règle des 3 RV et de commencer à penser comment ils pourraient s’améliorer. Aussi, ils doivent être en mesure de trouver les matières résiduelles qu’ils jettent et il faut qu’ils commencent à diminuer les déchets qu’ils créent. Le niveau 2 est de reconnaître les mesures mises en place et de continuer dans cette voie. Aussi, il faut qu’ils fassent des activités d’information et de sensibilisation à leur employé pour être certain qu’ils participent à ce projet. Pour le niveau 3, il faut qu’ils continuent dans la voie qu’ils ont commencée et ils doivent atteindre une diminution de 80% des matières résiduelles qu’ils jetaient avant le projet.

5. Est-ce que la population de Yamaska-Bécancour et Nicolet ont embarqué dans le projet? 
    Pourquoi?
Réponse : Oui, les entreprises ont bien embarqué dans le projet du gouvernement et la personne ressource a bien aidé les employeurs. Dans la région, 25 organismes, 29 commerces et 2 industries ont embarqué dans le projet. Donc, un total de 56 organismes font du recyclage et ils font attention à leur matière résiduelle. Ces résultats dépassent amplement l’objectif  de départ de la SADC qui était d'environ une dixaine d'entreprises et l’organisme est bien satisfait de leur travail. Il faut noter que le projet vise les entreprises et non la population comme un simple citoyen, mais le travail qui est exécuté par les citoyens à leur emploi va avoir des répercutions à la maison. Donc, c’est plus des PME que la SADC voulait aider et ils ont enlevé l’idée d’aider les grosses organismes étant donné que cette méthode demande un plus grand suivi et souvent, elles ont déjà accès à tel service. Aussi, pour s’assurer de la participation des entreprises, à toutes les années, depuis 2008, nous avons une journée d’exploration de développement durable. Dans cette journée, les entreprises et organismes se présentent et ils obtiennent toutes les informations qui veulent avoir à propos des sujets qui les intéressent. De plus, nous avons toujours 3 conférences que les employeurs peuvent aller voir et poser des questions. Aussi, nous faisons de la publicité 3 à 4 fois par année pour sensibiliser les entreprises au recyclage.   

 6. Est-ce que le projet fonctionne bien?
Réponse : Oui, tout va bien. Les entreprises apprécient énormément le programme et ils essayent du mieux qu’ils peuvent à maintenir ce qu’ils ont réalisé. De plus, l’amélioration apportée au sein de l’entreprise apporte aux entreprises des bénéfices. Pour ce faire, la personne conseillère s’assure de la participation des entreprises, car quand elle rencontre les entreprises au début du processus, il est possible pour elle de mentionner que les entreprises peuvent en bénéficier économiquement. De plus, les entreprises doivent maintenir le niveau qu’ils ont atteint, car Recyc-Québec fait souvent des vérifications pour être certain qu’aucun organisme n’arrête le programme et recommence leurs mauvaises habitudes. De plus, pour s’assurer que la personne ressource offre un bon soutien à tous les mois, cette personne nous fait parvenir un journal qui résume son mois et à toutes les années, cette personne ressource monte un bilan de son année. Donc, cette façon nous permet de faire des contre-rendus à nos partenaires.

7. Est-ce que cette idée pourrait s’appliquer dans une autre région ou dans une autre ville?
Si oui, est-ce qu’il serait préférable de le modifier ou bien il peut être utilisé de la même manière que vous?
Si non, pourquoi?
Réponse : Oui, il est possible d’aider les entreprises à s’inscrire et participer à ce programme. Le déroulement est très simple, il faut que la SADC en question ait de l’intérêt pour le développement durable et d’agir sur leur environnement. Ainsi, il est possible de s’assoir avec des partenaires potentiels, expliquer le projet et mentionner pour quelle raison il est primordial de changer les habitudes de vie des organismes. Après, il est important de passer des entrevues pour engager la personne qui deviendra la ressource pour les entreprises. Il n’y a rien de compliquer et ce travail prend un an à développer et quand tous les pilons sont placés, il est temps de commencer le projet.

8. Est-ce que vous avez eu le droit à des subventions?
Si oui, de quel organisme? Si non, pourquoi?

Réponse : Oui, pour les trois premières années, les partenaires financiers étaient la fondation Alcoa, Régie Intermunicipale de Gestion Intégrée des Déchets Bécancour-Nicolet-Yamaska (R.I.G.I.D.B.N.Y.), la Chambre de commerce et d’industrie du Cœur-du-Québec (CCICQ) et  Le Conseil régional de l’environnement du Centre-du-Québec (CRECQ). Pour ce qui est des partenaires collaborateurs, cette mention revient à la MRC de Nicolet-Yamaska, la MRC de Bécancour, le CLD de Nicolet-Yamaska, le CLD de Bécancour, la SADC de Nicolet-Bécancour et le Ministère du Développement économique, de l’innovation et de l’exportation (MDEIE). Il y a d’autres organismes, mais il faudrait que je regarde dans mes dossiers personnels qui correspondent aux premiers dossiers créent à cet effet. De plus, tous les organismes que je viens de nommer avaient comme mandat de faire des subventions pendant un partenariat de 3 ans étant donné que nous avions pris la décision de faire le projet pendant 3 ans et après de revoir la continuité de cette aide.  

9. Est-ce que d’autres PME ont participé à ce projet qui est «ICI, on recycle!»?
Réponse : Oui, il y a au moins 29 commerces qui se sont inscrits au programme et nous même en tant qu’un organisme agissant sur notre région participe actuellement au programme. Nous avons acquis notre niveau 3 et nous essayons de garder nos améliorations. Au début, nous avons commencé à faire imprimer nos documents recto-verso. Étant donné que le personnel mange au bureau, les employés allaient souvent au métro acheté des plats pré-emballés. Donc, la SADC a passé un accord avec le supermarché et quand les employés vont acheter leur repas, ils apportent de leur maison  des contenants en plastique (des plats Tupperware). Nous avons une nouvelle fonction qui est reliée au fax. À toutes les fois que nous recevons un fax, au lieu de l’avoir en version papier, il est possible pour nous de l’avoir par courriel. Nous n’achetons plus de bloc-notes qui possède de la colle étant donné que ce n’est pas possible de le recycler. Nous utilisons  d’autres sortes de bloc-notes qui ne contiennent pas de colle et  nous les les réutilisons jusqu’à  temps qu’il n’y ait plus de place pour écrire. À toutes les fois que nous quittons notre bureau ou un endroit dans le bureau, nous fermons les lumières. Pour ce qui est de la vaisselle, nous avons chacun notre tasse et nous partons le lave-vaisselle le moins de fois possible. Nous ne possédons plus de verres en styromousse, car ce n’est pas possible de les récupérer et en plus ça prend énormément de temps avant qu’ils se décomposent. Pour notre niveau 3, nous avons commencé à faire du compostage au bureau.   

10. Est-ce que l’aide apportée aux entreprises par le biais d’une personne ressource est toujours en fonction?
Réponse : Oui et le contrat a été renouvelé pour les trois autres prochaines années. Ce qui est dommage est le fait que la personne ressource a quitté l’emploi et il faut trouver une nouvelle personne pour le réaliser. Aussi, quand nous avons reparlé de ce projet avec les partenaires, nous avons eu la mauvaise nouvelle que certains des commanditaires ne voulaient plus subvenir au projet. Donc, la conseillère en matière résiduelle a seulement un contrat qui la tient 3 jours par semaines à son bureau. Ainsi, l’aide apportée aux entreprises va diminuer pour les prochaines années




De la gauche vers la droite: Lina Verville (Chargée de projets),Steve Brunelle (Directeur général), Renée Blanchette (Analyste financier), Carolyne Aubin (Conseillère en développement durable et communication), Jacinthe Allard (Conseillère Stratégie Jeunesse), Thérèse Ricard (Adjointe administrative), Carole Lafrenière( Secrétaire de direction), Guy masson ( Directeur du service financier).

Les acteurs qui agissent afin d'améliorer l'utilisation du recyclage


             Pour que la société évolue et qu’elle diminue tous les problèmes qu’elle possède, il faut que des gens importants jouent un rôle convaincant pour faire réagir la population. C’est certain que chaque acteur ne va pas agir sur leur environnement de la même manière, mais si chacun met du sien et participe cela va faire une grande différence pour faire avancer la société. Pour ce qui est du recyclage, chaque acteur est relié et la structure de politique est faite en pyramide. Je vous explique! L’acteur qui est au bas de la pyramide émet des solutions pour améliorer les méthodes que les gens utilisent afin de recycler. Ensuite, ces personnes sont suivies d’un autre acteur qui a une influence aussi importante que les dirigeants en haut de la pyramide. Donc, ils suivent le mouvement que les supérieurs ont placé, mais en plus ils ajoutent des contraintes. Ce cheminement continu jusqu’à ce qu’il arrive en bas de la pyramide qui constitue le principal acteur qui peut faire la vraie différence pour son environnement. Dans la problématique du recyclage, le citoyen est l’acteur principal qui peut agir afin de contrer cet obstacle. Le travail commence toujours individuellement et surtout à la maison. Si chacun se préoccupe de la récupération à la maison, ils vont être en mesure de reproduire leur effort lorsqu’ils vont travailler. C’est certain que les employeurs doivent avoir la même vision des choses, car c’est eux qui ont le droit de prendre les décisions importantes. De plus, il faut préciser que les gens de la société doivent nécessairement croire en ce qu’ils font pour automatiquement accentuer leur activité afin de ne pas nuire à l’environnement. Pour que les individus changent leur habitude de vie, il est essentiel qu’ils reçoivent des informations pertinentes, mais surtout convaincantes.

           
            Ensuite, comme déjà mentionner un peu plus haut, chaque entreprise doit faire des efforts afin d’éliminer les matières résiduelles. De plus, il est important de savoir que pour les entreprises il existe un grand nombre de ressources qui peuvent les aider afin de les encourager à récupérer des matériaux. Donc, chaque entreprise peut en bénéficier sans nécessairement payer ces individus ce qui les incitent davantage. De plus, les employeurs vont se rendre compte qu’en agissant ainsi ils peuvent économiser une grande somme d’argent et même constater que le développement durable est rentable.
              Par la suite, les municipalités jouent un rôle important dans le recyclage, car cet acteur donne les informations à ces citoyens et il doit bien le faire pour que tout le monde participe. Je prends l’exemple de la ville de Québec. Sur leur site officiel, il est inscrit les journées que le camion de vidange et de recyclage passe afin de faire la collecte des poubelles et des matières recyclables. Aussi, c’est sur ce site, que j’ai posté sur un de mes billets qui portait sur  le tableau des matières recyclables ou non. Donc, l’hôtel de ville a trouvé important d’informer les citoyens de ce qu’ils pouvaient mettre dans leur bac ou non. Ensuite, il mentionne où se situe le centre de tri à Québec et ce que les matières recyclées vont devenir après le triage. Aussi, ils ont mis sur cette page des vidéos qui montrent tout le cheminement que le recyclage comporte. Je trouve que ce site est bien monté et que chaque municipalité devrait faire la même chose pour informer tous les citoyens de chaque ville de notre pays.

            Puis, la régie de la gestion des déchets occupe une grande place dans toutes les régions étant donné que c’est elle qui s’assure que tout est conforme dans les camions de recyclage. S’il y a des matières qui ne sont pas supposées être dans ce camion, les gens qui travaillent à cet endroit doivent enlever toutes ces matières afin d’assurer le bon fonctionnement du centre de tri.  Le but d’une régie  est d’assumer l’exploitation du lieu d’enfouissement technique (LET) en y acceptant tous les déchets solides au sens du règlement sur l’enfouissement et l’incinération de matières résiduelles (REIMR). Ensuite, elle prend toutes les dispositions nécessaires pour assurer une capacité minimale de trente ans pour le LET. Après, elle veille à l'implantation de programmes soutenus de réductions à la source. Elle procède à l'inspection régulière du LET afin d'assurer un suivi et un contrôle adéquat de l'exploitation, de la conformité des opérations et de la protection des eaux souterraines et de surface. Puis, elle constitue les garanties financières ayant pour but de couvrir, lors de la fermeture du lieu d'enfouissement et les années suivantes, les coûts engendrés par l'application des normes réglementaires. Finalement, elle fixe, selon la méthode qu'elle juge à propos, le tarif des contributions, prix ou droits exigibles des personnes autres que les parties à l'entente.[1]
        
            Finalement, l’acteur en haut de la pyramide est le gouvernement avec tous ses programmes mis en place pour favoriser le recyclage. Je pense surtout à Recyc-Québec qui est un des organismes qu’on entend le plus parlé dans la société et qu’il est possible de l’identifier au sein des publicités autant sur internet qu’à la télévision. Le gouvernement est le mieux placer pour prendre des décisions et obliger sa société a respecté les règlements qui mettent en place.

            Enfin, voici un petit résumé de mon billet. Ce qui est important de se souvenir, c’est que les acteurs qui agissent pour que la société ait une pensée verte en faisant du recyclage sont : le gouvernement (Recyc-Québec), la régie de la gestion des déchets, les municipalités, les entreprises et enfin, les citoyens. Chacun a un travail à accomplir individuellement, mais tous ces acteurs sont reliés ensemble, car si le gouvernement prend une décision, tous ceux  qui se situent en bas de lui, doivent obligatoirement obéir à cette loi.   

[1] Régie de la gestion des déchets de la Chaudière (SD). ,  Les termes généraux de l'entente , [En ligne],  http://www.chaudiere.com/regie-dechets/  (page consultée le 10 avril 2012).





Ville de Québec (2012), Recyclage, [En ligne], http://www.ville.quebec.qc.ca/environnement/matieres_residuelles/recyclage/index.aspx (page consulté le 3 février 2012).
Régie de la gestion des déchets de la Chaudière (SD). ,  Les termes généraux de l'entente , [En ligne],  http://www.chaudiere.com/regie-dechets/  (page consultée le 10 avril 2012).